Aujourd’hui je vais vous parler d’une pièce qui sort un peu de l’ordinaire. Il s’agit de la pièce Il Nous Manquait Juste La Parole; écrite et mise en scène par Sylvie Poiret, interprétée par Margaux Laplace et Julien Mitsinkides.
L’Histoire : Diane (Margaux Laplace) et Alceste (Julien Mitsinkides) passent le plus clair de leur temps à se chamailler et à n’avoir d’yeux que pour Célimène pour Alceste et Freddy pour Diane. Mais quand Freddy tombe malade; Alceste se réjouit et Diane a peur et la jalousie pour l’un et la peur de l’abandon pour l’autre commencent à germer dans leur tête; mais comment faire comprendre leurs ressentis et leurs craintes aux « 2 pattes »… car Diane et Alceste sont respectivement L’Epagneul Breton de Freddy et le Chat de Célimène !
Mon Avis : L’idée de Sylvie Poiret de donner la parole aux animaux de compagnie avec exactement les mêmes qualités (et surtout les mêmes défauts) que leurs maîtres est très drôle et très intéressante d’un point de vue de l’esprit. Tout en étant enfantin dans le comportement; les échanges et les affrontements entre Alceste et Diane sont très drôles et montrent beaucoup d’humanité et de tendresse l’un envers l’autre; malgré « l’animosité » entre eux.
La mise en scène est très simple, un canapé et un panier pour chien; pour laisser la place nette aux mots; ces mots qui font rire mais qui cherchent à montrer également la profondeur des sentiments que ces animaux ont envers leurs humains, qu’ils n’appellent pas « leur maître ». Ces « humains » que l’on entend s’exprimer que par des bruits d’animaux; à quelques mots près pour que nous public comprenions à demi-mots ce qu’il se passe pour Célimène, Freddy; et surtout Alceste et Diane, délicieusement interprétés par Julien Mitsinkides et Margaux Laplace.
Une belle histoire d’amitié et de famille, vue à travers les yeux et les mots de nos animaux de compagnie. Il nous manquait juste la parole; maintenant ils l’ont, pour le plaisir du public…
« Il Nous Manquait Juste La Parole » de et mise en scène par Sylvie Poiret; avec Margaux Laplace et Julien Mitsinkides.
Les Chroniques de Monsieur N 
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