Bonjour à tous !!
Pour cette nouvelle chronique, je vous emmène du côté du théâtre de La Pépinière pour découvrir la création de la rentrée 2022. Il s’agit d’une pièce écrite par Valérie Fayolle : Le Comble De La Vanité, mise en scène par Ludivine De Chastenet et interprétée par Virginie Pradal, Michaël Chirinian, Cécile Rebboah, David Talbot et Julie Farenc.

L’Histoire : Dans une petite ville de province; 2 frères et une sœur se retrouvent au décès de leur père. Jean-Baptiste (Mikaël Chirinian), L’ainé, vient accompagné de sa femme, Barbara (Julie Farenc); Bruno, le cadet (David Talbot) débarque avec un Handpan, son instrument favori actuel; et la Benjamine, Caroline (Cecile Rebboah); elle, est restée auprès des parents. Tous se réunissent autour de leur mère, Jeanine (Virginie Pradal), un peu perdue dans son esprit. Mais ces retrouvailles, déjà houleuses au départ, vont prendre une tournure improbable; lors de la lecture du testament du père où un quatrième héritier (un copain d’école de la fratrie qu’ils n’ont pas vu depuis des décennies) pointe le bout de son nez; et la découverte d’un crâne humain derrière un tableau représentant une vanité. Et La seule personne pouvant donner toutes les réponses à ce mystère; c’est Maman ! Mais au fil des découvertes, dans cette maison dont ils ne connaissent finalement pas grand chose; les enfants et la belle-fille comprendront que tout leur passé n’a été qu’une accumulation de secrets et mensonges dont seule leur mère peut leur dévoiler…
Mon Avis : Bien qu’en tant que spectateur; j’ai passé un bon moment face à ce Comble de La Vanité; j’ai, de mon point de vue critique, quelques réserves. Par curiosité après avoir vu la pièce; j’ai eu envie de lire le texte original écrit par Valerie Fayolle. En le lisant; j’y ai ressenti plus d’humour et de tendresse qu’en le voyant. Cela est peut être dû au fait qu’entre le texte et ce que j’ai vu; des choses diffèrent (notamment du côté du père, de la mère et de Bernard, et même la fin; mais je n’en dévoilerais pas plus). Et sur scène; j’ai ressenti comme une sorte d’inégalité dans l’intensité et le jeu des comédiens.
Si j’ai trouvé Virginie Pradal parfaite dans son rôle de mère perdant un peu la boule (mais pas tant que ça) et qui va, pendant ses instants de lucidité, remettre un peu la vie de ses enfants (et de sa belle-fille) dans le « bon chemin », avec à certains moments des passages très doux et très tendres; j’ai trouvé les 4 autres comédiens un peu trop dans la caricature de leur personnage. Ce n’est pas la première fois que je les vois tous sur scène (ou au cinéma); mais c’est la première fois que je ne n’ai pas accroché à leur jeu.
Cela est peut être un choix de mise en scène; mais J’ai plus eu la sensation qu’ils interprètent un cliché, une caricature de leur personnage (jusque dans les tenues; avec un cadet artiste en claquettes et bermuda, et l’ainé et sa femme total raccord sur la couleur de leurs vêtements), que leur personnage même. Hormis Julie Farenc qui sort un peu du lot de ce quatuor à peu près 10-15 minutes après le début du spectacle, et Mickaël Chirinian qui estompe son jeu pour passer de ce monstre pile électrique hurleur et insupportable envers les autres à un petit agneau au fur et à mesure que l’histoire avance; les deux autres restent hélas dans le même « ton » tout au long. J’attendais beaucoup de cette pièce après en avoir découvert l’équipe et le thème; mais je finis (au passé simple) un peu mitigé de certaines choses vues ce jour-là; bien que je ne renie pas les qualités présents dans ce spectacle.

Une Virginie Pradal qui excelle dans ce rôle de mère pas si fragile et innocente s’amusant à profiter de la mort de son mari et de la découverte de son testament pour vider sa conscience et son cœur, au détriment de ces enfants et de sa belle-fille; et des rebondissements tout en humour et douceur, rien que pour cela vous passerez un bon moment avec avec cette famille et ce Comble De La Vanité.
« Le Comble De La Vanité » de Valerie Fayolle; mise en scène de Ludivine de Chastenet; avec Virginie Pradal, Mickaël Chirinian, Cécile Rebboah, David Talbot et Julie Farenc. À La Pépinière Théâtre jusqu’au 13 Novembre; du 10 au 12 à 19h et le 13 Novembre à 19h30.
Réservations : https://theatrelapepiniere.com/le_comble_de_la_vanite.html
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