Bonjour à toutes et tous !!
Aujourd’hui nous allons parler d’une adaptation d’un texte de Georges Courteline intitulé L’Ordinaire Histoire d’Ernest Boubouroche; adapté et mis en scène par Geoffrey Lopez; avec Cédric Godgrand, Adèle Esseger, Grégoire Roqueplo et Geoffrey Lopez.

L’Histoire : Ernest Boubouroche (Cédric Godgrand) est l’homme le plus gentil du monde. Trop gentil d’ailleurs; au point de payer toutes les consommations de ses amis et de payer l’appartement de sa bonne amie Adèle (Adèle Esseger). Profitant de la trop grande gentillesse de son ami Ernest; Adèle en profite pour installer également dans son appartement André (Grégoire Roqueplo), son amant, dans l’appartement; plus exactement dans l’armoire du salon, dans laquelle celui-ci s’engouffre au moindre coup de sonnette. Mais un soir; Amédée (Geoffrey Lopez), le garçon du café où Ernest a ses habitudes, lui avoue l’infidélité d’Adèle sous l’effet de l’alcool. Pour Ernest, légèrement alcoolisé également; c’est la nouvelle de trop, et l’homme le plus gentil du monde est prêt à en découdre avec son amie et l’amant de celle-ci.
Mon Avis : D’une nouvelle de Courteline (qui lui a été inspiré par ce qui est arrivé à un ami à lui d’ailleurs); Geoffrey Lopez nous offre un spectacle drôle, dynamique, alcoolique et très intéressant sur son issu final. On rit face à ce personnage absolument adorable qu’est Ernest Boubouroche et à ses déboires; déboires dûs tout simplement aux manipulations et à l’abus permanent de celles et ceux qui l’entourent, à commencer par son « amie » Adèle. Le tout est interprété par 4 très bons comédiens qui nous font rire autant par les mots de Courteline que par leur interprétation.
À commencer par Cédric Godgrand qui incarne un Boubouroche tout en bonhomie et en douceur; on le prend de suite en sympathie, et on rit de son virage à 180 degrés lorsqu’il devient un fou prêt à en découdre avec l’amant de sa maîtresse et avec celle-ci également. Adèle Esseger, malgré ce visage angélique à qui on donnerait le bon dieu sans conditions, est une excellente manipulatrice dans ce personnage d’Adele; qui s’amuse autant avec son amant qu’avec Ernest son bienfaiteur. Gregoire Roqueplo est drôle en permanence dans ce personnage d’amant logeant dans le placard; y compris sans même dire un mot. Il a dans son jeu et dans son regard des airs de ce grand comédien qu’est Pierre Richard dans ses débuts; dans lesquels sans dire un mot, seulement par un regard ou des gestes, le public riait face à ses péripéties. Geoffrey Lopez, qui signe également l’adaptation et la mise en scène, clôt cette belle distribution en interprétant (entre autres) celui qui va mettre le feu aux poudres auprès d’Ernest; le sympathique Amédée, le garcon de café fin parleur (mention spéciale à cette longue tirade alcoolisé où celui-ci fait la morale à son client par sympathie).

Un joli quatuor pour une histoire ordinaire mais drôle signée Courteline; sous le signe du rire, de la gentillesse et de l’alcool un petit peu. Courrez voir l’ordinaire histoire d’Ernest Boubouroche; vous ne vous comporterez peut être plus de la même manière avec vos amis…
« L’Ordinaire Histoire d’Ernest Boubouroche » d’après Georges Courteline; adaptation et mise en scène de Geoffrey Lopez, avec Cédric Godgrand, Adèle Esseger, Grégoire Roqueplo et Geoffrey Lopez. Au Théâtre de Nesle jusqu’au 30 Décembre, les vendredis et samedis à 21h + Représentation Exceptionnelle le Dimanche 31 Décembre à 21h.
Réservation : https://www.theatredenesle.com/tribe-events/lordinaire-histoire-dernest-boubouroche/


Laisser un commentaire